- planure
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I.⇒PLANURE1, subst. fém.Au sing., à valeur de coll. Ensemble de copeaux de bois ou de métal, qui tombent d'une pièce planée. Se chauffer avec des planures (Ac.).Prononc. et Orth.: [
]. Homon. planure2. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1680 (RICH.). Dér. de planer1; suff. -ure1. Bbg. TRACC. 1907, p.162.
II.⇒PLANURE2, subst. fém.Région. Étendue plate. La planure infinie des champs et des marécages, la plaine de l'Adriatique et le firmament vaste (SUARÈS, Voy. Condottière, t.1, 1910, p.272).Prononc.:[]. Homon. planure1. Étymol. et Hist. XIVes. plénure «plaine, terrain plat» (Gl. et gloss. Hébreux-Fr., éd. A. Darmesteter, 1878, p.26 ds GDF.; cf. aussi LEVY, 404); XVes. plainure (Hist. des emp., Ars. 5090, f° 300 r°, ibid.); 1547 planure (J. MARTIN, Archit. [trad. de Vitruve], f° DII v°). Dér. de plain; suff. -ure1. La forme planure est peut-être due à l'infl. de l'ital. pianura «terrain plat» att. dep. le XIVes. (d'apr. DEI) et issu du lat. médiév. planura; cf. a. prov. plainura, hapax XIIIes. ds LEVY Prov.; v. FEW t.9, p.30b et p.34b, note 19. Bbg. VIDOS (B. E.). Archivum Romanicum. 1930, t.14, p.143. — WIND 1928, p.149.
1. planure [planyʀ] n. f.ÉTYM. 1553; du lat. planus; → Plan.❖♦ Régional. Pays, champ plat. ⇒ Plaine. — (1803; mot wallon). Techn. Partie la plus horizontale, dans les couches plissées en zigzag des terrains houilliers. — On écrit aussi planeure, plateure.❖HOM. 2. Planure.————————2. planure [planyʀ] n. f.ÉTYM. 1680; dér. de 1. planer.❖♦ Techn. Copeaux qui tombent d'une pièce de bois ou de métal planée. ⇒ 1. Planer.❖HOM. 1. Planure.
Encyclopédie Universelle. 2012.